dimanche 12 juillet 2009

Lent au démarrage...


Le LaSemo festival a mis du temps pour satisfaire son public

En manque d’émotion depuis le début du festival, les sons folkloriques ont redonné du baume au cœur des spectateurs. De la chanson française en veux tu en voilà toujours dans cette musicalité alliant les cuivres et les contrebasses.
Difficile pour les amateurs de music world de se réveiller de manière plus conviviale qu’avec le reggae jazzy de Waka. Pour poursuivre dans le 100% belge, les Caricoles et les Noces de Zink reprennent le relais grâce à un mélange d’accordéon et de percussions poussifs et trop décalés pour être pris au sérieux.

Absorbé par le retour du soleil, les festivaliers peuvent goûter à de la musique bien construite et fait un tabac depuis un an déjà : Balimurphy. Toujours aussi attachants sur scène, les six gaillards nous dépeignent leur impression de vie et leur besoin de live se ressent dans l’atmosphère générale. Pas le temps pour un rappel : dommage, le vrai bon moment de ce début de week-end.

De quoi mettre le public a température pour Emily Loizeau. La française qui n’a pas fait l’unanimité aux ardentes n’a pas non plus enchanté son monde. Trop flasque sur scène ouverte et bien plus à l’aise sur son album, la chanteuse devra encore s’aguerrir pour vraiment exploiter tout son potentiel.

Mais dès que les sonorités tziganes de La Rue Ketanou se font entendre, toutes les déceptions s’évaporent en un clin d’œil. « Qui dit mieux », « J’veux du soleil » ou « Des cigales dans la fourmilière » autant de succès entonnés en cœur pour un maximum de plaisir. Le LaSemo a enfin tracé son chemin musical.

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