samedi 18 juillet 2009

Bercé par la rosée

Intimiste et tellement prenant, il ne fallait pas rater Cabrel pour débuter ces seizièmes Francofolies.

21h tapante, le poète fait son apparition l’air presque intimidé. Ses titres, ses paroles, ses accords, tout le monde les connait. Une seule envie envahi l’esprit des 10.000 personnes présentes : percevoir les premières notes de cette musique légère mais toujours efficace.


Quelques titres tirés de ses roses mais qui vous marquent comme une piqure d’ortie pour donner le ton avant les premiers feedback que le public attend avec une émotion non dissimulée. Un bon dans le temps et dans les souvenirs. Chacun peut y coller une partie de son histoire. Petite Marie, l’encre de tes yeux ou Samedi soir sur la terre font l’unanimité avec un brin de nostalgie. C’est un peu ça la magie Cabrel. Des titres qui ne prennent pas une ride et que l’on apprécie ou pas, difficile de ne pas fredonner quelques bouts de refrain. Les nouveaux titres comme « Des hommes pareils » ou « le chêne liège » rappellent que son dernier opus vaut le détour. Une occasion d’écouter de plus près les compositions carrées d’un chanteur qui a su évoluer avec son époque.


Faisant corps avec son acoustique, comment ne pas succomber ? Loin de prendre toute la place à l’image d’un Cali, Francis Cabrel fait parler son expérience. La prestance d’un homme qui a déjà fait valsé tant d’histoires d’amours tendres au bout de son onglet. Il finira par dire au revoir au public après plus de deux heures de spectacle. Une sorte de révérence pour ce prince de la chanson française.

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