lundi 29 juin 2009

Rien à redire

La lumière vient à peine de s’éteindre que la flamme de Couleur Café brille encore dans les yeux des festivaliers. Malgré un dimanche moins fourni sur le plan qualitatif, il sera difficile de faire mieux dans les années à venir.

Et pour cause, même le dernier jour du festival a connu ses moments de grâce. Que ce soit Solomon Burke et ses reprises qui font jazzer les foules, ou encore Cesaria Evora dont le « Sodade » a réveillé toute la scène Titan. Zap Mama, elle aussi, a donné un récital d’une grande diversité vocalement et musicalement.

Mais la palme du festival peut revenir sans problème à Benabar. Presque sorti de la scène par les organisateurs, le français s’est baladé comme un gamin sur scène. Une dynamique et une envie de faire profiter tout ses musiciens de ces moments d’extases. Un des gros succès de ces trois jours.

La page se tourne. Couleur Café n’aura pas raté son anniversaire. Il faudra assurer pour les 21 ans. Comment faire mieux ? On laisse les organisateurs s’en charger.

dimanche 28 juin 2009

Un café noir et serré


Comment ne pas se laisser bercer par la tendresse et la diversité du monde. Couleur Café proposait une deuxième journée eclectique qui a plus que fait tremblé Tour et Taxi.

Balimurphy et ses accords folks annonçait une journée chaude et dense. Le groupe qui sera une des attractions de l’été a clairement ravi ses supporters même leur timidité les empêchait de vivre ce moment dans les meilleurs conditions.

Tout le contraire des « papys » du ska, j’ai nommé Skatalites. Toujours bon pied, bon œil, les cuivres toujours ajustés de manière presque mécanique, ils n’avaient pas à forcer leur musique pour conquérir le public. La bonne note de la journée.

Ensuite, Arno et Alpha Blondy avait pour mission de donner de ne pas bafouer l’honneur et les espoirs placés en eux. Si le reggae a largement rempli son contrat, le Belge a lui éprouvé plus de mal à se mettre tout le monde dans la poche. Une seule solution : revenir à des titres bien de chez nous comme « Les filles du bord de mer ». Succès garanti.

Couleur Café n’est pas l’unique univers musical a fêter quelque chose de particulier cette année. Mamady Keita, le représentant incontournable de la culture mandingue en est lui à 50ans de scène et de performance hors du commun. Dans un concert qui faisait figure d’improvisation totale et qui pourtant était calé à la seconde près, l’africain a réellement séduit tout son monde juste avant le feu d’artifice.

En fait non, plutôt deux. Car si le coup de cœur de la soirée revient obligatoirement à Shameboy. Le groupe électro a mis le feu à une demi scène « Univers » qui a bien fait de rester jusqu’au bout des activités. Même les moins avertis en ont profité pour découvrir un groupe qui peut être considéré comme le meilleur groupe électro du moment. Une conclusion en béton armé pour mettre un terme à cette deuxième journée.

samedi 27 juin 2009

Couleur Café ouvre la saison

L’été 2009 démarre sur les chapeaux de roue. Couleur Café vient de donner le coup d’envoi de la saison des festivals qui devrait encore en régaler plus d’un.

Au programme de ce premier acte, des révélations mais surtout des confirmations d’un talent inépuisable. Si les premiers coups de basse ne se font que devant quelques personnes, la première journée est une réussite sans faille. Un monde fou s’était pressé sur le site de Tour & Taxis. On comprend nettement mieux pourquoi les organisateurs avaient déclarés ce vendredi comme Sold Out.

Et les amateurs ne se sont pas trompés. Amadou et Mariam et Rohff enthousiasment leur public de manière bien différente mais tout aussi réussie. Les notes s’enchainent sans difficulté et avec une simplicité hors norme. Mais Couleur Café, c’est aussi des découvertes et rien que les premières notes de Nneka donneront raison aux organisateurs. Un set bien construit et très entrainant de quoi mettre à nu leurs ambitions et…Kezhia Jones. Une dose d’Afrique rayonnante de dynamisme qui s’aura modelé les impros pour rester original malgré un son déplorable.

Enfin, l’attraction de la soirée était sans nul doute la prestation de Ben Harper dans sa configuration rock. Sobre mais extériorisé, le set parle à tous les connaisseurs de son nouvel album. Des improvisations originales et toujours de bon gout clôturent une journée chaude sous tous les points de vue. Vivement la suite.

Green Day: le nouveau combat

Le tout dernier album de Green Day, « 21st Century Breakdown », est enfin arrivé. Une claque monumentale à lui tout seul.
Après 3 ans d’attente, Green Day nous propose un album très bien produit, peut-être même un peu trop. Le producteur derrière ce projet n'est autre que Butch Vig qui a notamment produit « Nevermind » de Nirvana….

L’album est découpé en 3 actes, avec 18 morceaux. Green Day nous raconte l’histoire de deux personnages Christian et Gloria, jeune couple vivant dans une société de consommation, de guerres, de manipulation politiques,…
Après le rébellion contre la politique de l’ancien Président Américain, Green Day nous fait prendre conscience des problèmes de la société actuel (guerre de religion, manipulation politique, société de consommation,….) Bref une nouvelle lutte pour le groupe et pour son leader Billie Joe Amstrong.
Le cd s’ouvre avec une petite intro qui nous prépare au chaos que Green Day nous offre à chaque fois.

Le titre « 21St Century Breakdown » commence calmement avec une intro ensuite le morceaux démarre avec des grosse guitares. Le son nous pête à la figure. La voix de Billie Joe Amstrong est posée de manière calme et très propre sur le morceau. Un titre très prenant.
« Know your Enemy » est le premier single de l’album. C’est un morceau qui a une vraie pêche et un refrain très accrocheur, une vraie merveille pour nos oreilles…. Les guitares y sont simples mais d’une puissance à vous décoiffer un chauffe.
Le groupe nous propose aussi des morceaux inattendus avec des pianos comme le « Before The
Lobotiry, ».

Le morceaux « Last Night On Earth » est très calme avec beaucoup de piano et une voix très posée. Un petit break dans l’album qui nous permet de reposer nos oreilles un instant.
Des morceaux comme « Christians Inferno, Murder City, American Eulogy et See The light » sont exactement dans la même lignée que d’autres morceaux d’ancien album du groupe. Presque les mêmes mélodies de chant, même jeu de batterie et de guitare. Un peu décevant quand on sait que Green Day est un des meilleurs groupes au monde.
Malgré l’arrivée de piano sur cet album, celui ci reste néanmoins très Punk et la signature de Green Day est bien présente.

Le groupe a voulu essayer de nouveaux trucs dans la composition mais sans prendre vraiment beaucoup de risque: sans doute la seule vraie déception sur cet album. On reconnaît le Green Day habituel. Le jeu de Batterie habituel de Tré Cool, la basse très Punk de Mike Drint, les grosses guitares de Billie Joe Amstrong et une voix qui passe toujours très bien sur ce type de musique.


Le groupe américain sait séduire les générations en s’adaptant au temps, aux problèmes de société. Il touche donc les plus jeunes et aussi les plus « âgé » qui était là dès le début du groupe.
Si vous avez aimé American Idiot, vous aimeriez ce nouvel album…
Même si l’album est un peut long avec ces 18 morceaux, ca reste un excellent album…… made in Green Day !!!

Manson is back

Marilyn Manson et Monsieur Twiggy Ramirez sont enfin de retour ensemble sur ce nouvel album du Révérend…. « The High End Of Low »

« Devour » ouvre l’album avec comme grande surprise une intro à la guitare en arpège , une montée avec la basse légère et une voix posée qui dégage des mélodies plaisantes envoûtante presque déroutante quand on connaît le « Roi de la provoque » le reste du morceau est aussi calme et il y a vraiment qu’à la fin de celui ci que ça explose. Terrible…..
« The High End Of Low » ne sonne pas comme les autres disques de Marilyn Manson, les morceaux sont moins violents et plus posés.


Même si l’on retrouve la rage des morceaux et que la voix de M.M. est plus calme.
Il y a néanmoins des morceaux très rageurs comme « I Have To Look Up Just To See Hell, We’re From America, Blank And White »
Un titre est à sortir du lot: le très bon single « Arma-God-Damn-Mother-Fuckin-Geddon ». La ligne de basse est très heavy et se fond très bien avec le coté Glam de la signature de Manson. Sur ce morceau, on retrouve la puissance de sa voix et l’énergie de la musique.
L'artiste nous livre aussi de très bonne ballade comme « Running To The Edge Of The World, Into The Fire, »
Les autres morceaux de l’album sont plus posés avec des couplets calmes et des refrains à la manière du « Révérend » Manson où la voix se déchire et où les amplis sont sur le point d’exploser.


Cet album car est plus mélodique que les précédents et l’on découvre une nouvelle facette de Marilyn Manson. On y trouve des ballades, des morceaux très métal-glam, des titres plus pop-métal que métal pur et dur et à la surprise générale une version éléctro de « Arma-God-Damn-Mother-Fuckin-Geddon » qui vous scotche.
Sur « The High End Of Low » il y a en a pour tous les goûts amis les fans de la première heure peuvent être dérouté mais il y aura aussi de nouveaux adeptes dans la communauté du « Révérend » Manson.