lundi 27 avril 2009

Sliimy, manque de couleurs

En voilà un qui n'a pas peur de se ridiculiser en public. Le style bien implanté dans ce fantasque assemblage de couleurs, Sliimy est un vent de nouveauté sur la musique actuelle. Souvent comparé à Mika pour la voix et à Prince pour... les préférences, le jeune homme utilise toutes les sonorités qui lui plaisent pour faire varier sa musique au fil des morceaux.

"Wake up" son premier single donne déjà le La d'une envie nouvelle mais c'est bien l'un des seuls titres qui sort du commun. Moins commercial que le célèbre Mika, Sliimy joue plus sur son look pour conquérir son public.

Plusieurs chansons manquent d'originalité même si sa voix particulière en est une à elle toute seule. Paint your face reste un hymne à la joie, aux musicalités tropicales mais pas que ça. L'artiste est capable de jumeler tout son univers avec des titres plus doux comme "Mum" et "See u Again".

Malgré le buzz créé sur le net, Sliimy ne donne pas l'envie de changer le monde et de tout repeindre dans les couleurs de l'arc en ciel. Il lui manque encore la fougue de la jeunesse pour rendre le sourire à quiconque veut l'entendre.
Sliimy Paint Your Face avril 2009

samedi 25 avril 2009

Cali sous toutes les coutures


Cali @ Mons le 24/04/2009

On le connaissait à l’aise avec son public mais là il franchit un cap. Un concert en acoustique l’occasion toute trouvée de faire ressortir les textes langoureux de l’artiste. Son spectacle, Cali l’imagine autrement.
Une première partie encline à donner toute la splendeur d’une plume qui raconte son histoire et ses combats. Résistance montre à nouveau s’il le fallait que le chanteur est là aussi pour faire passer son message. Il enchaîne les titres de son dernier album « L’espoir » pour nous faire voyager dans les vagues de l’amour. Sa lutte finale est d’apporter à quiconque le désire cette dose de sourire indispensable aux contours de sa musique. Je me sens belle nous est servie sur un plateau entouré d’or et surtout de tendresse. Une sorte de cérémonie de partage où chacun y puise ce qu’il souhaite pour profiter au mieux de cette poésie.
Bien conscient qu’un tel programme ne suffit pas à charmer les plus sceptiques, Cali sort de sa réserve à surprise : une suite électro extrêmement bien ficelée. Elle m’a dit, C’est quand le bonheur y retrouve une dose d’actualité et des arrangements qui les mettent d’autant plus en lumière.
Il continuera en parlant à son public à expliquer ses choix. Pour Jane et Sophie Calle N°108 recevront les honneurs d’un historique émouvant. Il se permettra même de rajouter « One » improvisation à la guitare acoustique.
Le showman s’en ira avec deux petits tours dans la foule et le sentiment de la fête accomplie après près de 3h de concert.

jeudi 23 avril 2009

Dylan, en toute sobriété


Bob Dylan @ Forest National le 22 avril 2009

L’artiste a régalé ses fans pendant plus de deux heures. Son nouvel album « Together Trough Life » sort ce week-end.
Pas facile de faire le show quand l’âge vous rattrape. À 67 ans bien sonnés, Dylan n’est pas venu pour faire le spectacle. Son inspiration scénique s’écoute, elle ne s’aperçoit pas. Calfeutré derrière son orgue, l’acoustique toujours à proximité, il vit son concert intérieurement. Son costume chicano noir et son couvre-chef idoine et son jeu de lumière le fonde dans le décor. C’est de profil qu’il passera l’essentiel de sa performance. Son air apaisé, son sourire marqué : c’est à l’intérieur de sa musique que l’homme est le plus heureux.
Une rentrée sur scène anecdotique sur The Wicked Messenger, la légende du folk ne soulève pas les foules mais procure ce pourquoi on est venu l’applaudir : des accords et une musicalité hors du commun. Même Stuck Inside Of Mobile With The Memphis Blues Again ne réveille pas l’assistance qui reste ébahie sous les arrangements groove de certains morceaux. Mais ses titres se suffisent à eux-mêmes. Dylan est avant tout un musicien magique auquel on pardonnera facilement de ne pas avoir développé la fibre extravagante. Tant pis s’il ne parle pas : l’accord parfait avec son band suffit.
Sa voix rocailleuse nous fait voyager à travers les âges de I don’t Believe You (1964) à Sugar Baby (2001) en passant par le célèbre Highway 61 revisited (1965) toute la carrière de Dylan y passe. Ses classiques s’enchaînent avec un même sentiment de jeunesse retrouvée. Même Like a Rolling Stone ne paraît pas ses 44 ans.
Son band le suit dans toutes ses improvisations sans démonstration ni virtuosité outrancière. Le maître fait ce qu’il veut de ses morceaux en se faisant plaisir. Son harmonica se permet de conclure la prestation et de séduire les moins convaincus que le vrai Dylan était avec eux ce soir.

Image from: http://cccvoice.wordpress.com/page/2/

mardi 7 avril 2009

nouveau blog sur la musique en Belgique!

Bonjour à tous,

Voici un nouveau blog qui devrait ravir tous les amateurs de musique en Belgique. Nous nous sommes lancés le projet de créer un endroit ou tous les évènements importants de la musique en Belgique auraient enfin une place.

Pour vous nous suivrons de nombreux festivals durant l’été, nous rencontrerons des artistes qui viennent de sortir leur dernier album et nous vous ferons découvrir les petits jeunes qui montent.

Si vous voulez nous faire découvrir l’un ou l’autre groupe ou encore nous avertir de votre évènement n’hésitez pas… nous sommes là pour ça.

Musicalement vôtre

L'équipe de Music From Belgium